En février dernier, une étude du cabinet Xerfi, intitulée Vers une filière française de l'éolien sur mer, a révélé l'existence de plusieurs freins importants susceptibles de retarder la maturation des projets de ce secteur.
Premièrement, le coût des parcs est élevé : il devrait être encore de 183 euros par mégawattheure en 2016, soit deux fois et demi celui de l'éolien terrestre et deux fois celui du nucléaire. Deuxièmement, alors que notre pays connaît une grave crise économique, l'accès aux financements par les opérateurs se trouve perturbé. Troisièmement, des recours ralentissent certains projets malgré la concertation préalable. Enfin, les acteurs devront relever les défis de la formation et de la logistique pour assurer la construction, l'exploitation et la maintenance des parcs.
Dans ce contexte, je souhaiterais savoir comment les acteurs concernés perçoivent l'avenir de l'éolien en mer. À court et à long terme, ces projets auront-ils un impact sur les emplois dans notre pays ?