Plus que des incantations, monsieur le député, j'aimerais des actes. Le cap fixé est ambitieux, mais les actions ne suivent pas. Or il faut profiter de l'opportunité qui se présente et permettre à la France de se positionner. Il s'agit de faire en sorte que notre économie se prépare à ce qui arrivera demain.
Nous organisons le 18 octobre à Paris une nouvelle édition du Colloque national éolien, auquel je vous invite à participer. Il est de notre devoir, de votre devoir, d'expliquer à nos concitoyens que nous ne pouvons plus vivre dans un monde dans lequel l'énergie sera durablement à bas coût, que nous allons entrer dans un monde où l'énergie sera traitée différemment, où elle sera décentralisée et autoconsommée. Cela suppose de consentir des investissements et de favoriser les échanges européens. Notre pays doit absolument se garder de toute approche franco-française.