Je voterai ce rapport sans aucune hésitation, y compris sa recommandation n° 31. Chacun d'entre vous connaît l'esprit d'indépendance qui m'anime ; l'abolition du délit de racolage est, pour moi, une nécessité. Je tiens par ailleurs à remercier la rapporteure pour l'acte de courage dont elle vient de faire preuve ici, à l'Assemblée nationale. Ce n'est pas une question qui se traite avec facilité, et vous l'avez fait avec beaucoup de dignité. Je tiens à le souligner et à vous en remercier.
En outre, en ce qui concerne l'éducation, point auquel je suis très sensible, il est absolument indispensable que les questions relatives à l'égalité entre les hommes et les femmes soient abordées très tôt. Tous les rapports qui concernent ces questions devraient comporter de telles recommandations. C'est trop souvent une notion que l'on estime entrée dans les moeurs. Or tel n'est pas le cas, comme en témoigne ce que vous avez relaté aujourd'hui.