J'aurais aimé entendre l'autocritique de M. Tian à propos de la politique de lutte contre le chômage des jeunes du précédent gouvernement. Je remercie le président-rapporteur et les membres de la mission pour les bonnes nouvelles qu'ils nous apportent concernant la montée en charge du dispositif. Je trouve très intéressantes la plupart des recommandations et en particulier celles qui concernent les zones urbaines sensibles. Je suis attachée à la proposition n° 10 qui autorise les prescripteurs à conclure des emplois d'avenir avec des jeunes qui n'entrent pas dans les catégories administratives prévues, dans la limite de 5 % de leur enveloppe. La question de la souplesse ne doit pas créer de faux débats entre nous. Ce n'est pas dénaturer le dispositif mais faire preuve de souplesse intelligente que de répondre à des situations de terrain dans lesquelles des jeunes, qui connaissent des difficultés réelles d'accès à l'emploi en raison de discriminations, seraient écartés du dispositif parce qu'ils n'entrent pas dans les catégories prévues. Il serait injuste que leurs difficultés d'emplois ne soient pas résolues et il est légitime qu'elles le soient par un emploi d'avenir. Je conclus par quelques questions. Comment se passe l'information dispensée en amont de la prescription ? Quels sont les canaux empruntés ? Les réseaux d'information de la jeunesse tels que les centres régionaux d'information jeunesse, les bureaux d'information jeunesse et les services d'orientation scolaire sont-ils sollicités ? Les débats parlementaires avaient laissé une inquiétude sur la capacité des associations, financièrement fragiles, d'accueillir des emplois d'avenir. Pourriez-vous nous donner des éléments précis à leur sujet ?