La LPM 2009-2014 était très ambitieuse : elle constituait le fil conducteur d'un plan de réorganisation et de restructuration sans équivalent dans l'histoire récente de nos armées. Nous avons ainsi mené à bien la fermeture de 80 régiments, la création des bases de défense, etc. tout en conservant un outil opérationnel performant et un haut niveau d'engagement.
Rien n'était évident au départ dans cette manoeuvre ambitieuse : on a appris en marchant, et nous avons ainsi pragmatiquement constaté que l'outil opérationnel n'était nullement affecté par les 32 000 premières suppressions de postes. Les contraintes budgétaires et l'engagement de nos forces dans des conflits de haute intensité nous ont conduits à des réajustements. Mais dans l'ensemble, la LPM 2009-2014 n'a pas été mal exécutée.
Quant au pyramidage des effectifs, on peut le voir comme un problème, mais il faut aussi rappeler que la promotion sociale et professionnelle de certaines catégories de personnels est une bonne chose. À titre d'exemple, je crois que la promotion de certains corps de techniciens au rang d'ingénieurs est une bonne chose.