C'était en effet la vôtre il y a peu ! (Sourires.)
En effet, renforcer de la sorte le carcan législatif sur ce petit territoire binational, sans frontière matérialisée avec sa soeur PTOM – pays et territoires d'outre-mer – qui dispose, elle, d'infrastructures majeures, et avec laquelle elle peine d'ores et déjà à rivaliser sur le plan de la concurrence ou des coûts du travail, c'est pousser à la délocalisation les entreprises françaises en partie hollandaise. Je n'ai fait que le répéter dans diverses commissions.
Sur une île où l'économie est déjà exsangue, cette suradministration pourrait avoir des conséquences dangereuses.
C'est donc tout naturellement que, comme mes collègues du groupe UMP, je suis assez dubitatif sur l'impact qu'aura ce projet de loi et j'en regrette les conditions d'examen.