Bien des élus de montagne constatent un même enchaînement. Il s'enclenche avec la diminution, dans nos communes, de l'horaire d'ouverture du bureau de poste. Mais quand un bureau de poste n'est plus ouvert que 4 heures par semaine, il est difficile pour les usagers de s'y rendre, si bien qu'ils vont à la poste de la commune voisine, ce qui justifie ensuite que l'on argue devant nous de la désaffection qui atteint le premier bureau pour finir par le fermer. Vous avez, monsieur Wahl, parlé de moderniser le service postal ; cela se fera-t-il au détriment de la qualité du service rendu ?
Vous avez aussi fait allusion à de nouvelles activités pour La Poste, et le journal Les Échos évoque à ce sujet divers services à domicile mais aussi un rapprochement avec les compagnies d'assurance ; quels nouveaux métiers, plus précisément, pourraient être confiés aux facteurs et conforter la présence postale dans les territoires ?
Sur le plan social, La Poste a connu une vague de suicides qui ne semble pas complètement terminée. Quelle analyse faites-vous de ces événements et quelles mesures envisagez-vous de prendre pour améliorer le dialogue social dans l'entreprise ? Qu'en sera-t-il enfin des fonctionnaires « reclassés », que leur statut handicape ?