Intervention de Jean-Luc Laurent

Réunion du 17 septembre 2013 à 18h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

Moi aussi je voudrais me joindre aux félicitations pour les deux co-rapporteurs. Je constate la nécessité de contrer cette pensée unique européenne d'une mise en concurrence, cette fameuse « concurrence libre et non faussée » qui met en cause et l'intérêt national et un atout productif au moment où il faut se battre pour remonter la pente de la réindustrialisation de la France. Je ne comprends pas pourquoi on se priverait ou on dégraderait l'atout que constitue la filière de l'hydroélectricité. Cela mettrait en cause l'indépendance de la France, mais, au-delà même, cela conduit l'Union européenne à une forme de dépendance qui a été fort bien montrée par les deux co-rapporteurs, puisque cela ferait entrer des opérateurs extérieurs. Les propositions alternatives qui sont faites permettent de maintenir une énergie à bon marché, ainsi que le contrôle public et la sécurité de l'approvisionnement. Il y a un enjeu de souveraineté. Je ne peux partager les déclarations du gouvernement. Alors même que nous avons engagé un travail au niveau parlementaire, la moindre des choses était d'attendre avant de prendre des initiatives intempestives. Ma liberté d'expression, reconnue au sein du groupe SRC, me permet de le dire, et peut-être de le dire plus fortement. Les options 2 et 3 apparaissent les meilleures. Mais une autre solution serait d'en rester au dispositif actuel, avec la poursuite de la durée de concession. Cette piste n'est-elle pas à creuser davantage ?

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