Je veillerai à ce que nous en discutions lors du prochain bureau de l'OPECST pour trouver la meilleure solution.
Pour conclure, je ne tenterai pas de résumer l'ensemble des interventions. Le rapport en rendra compte. Pour revenir à ce qu'a dit Christian Bataille, il ne faut pas oublier que la rénovation des bâtiments s'étalera sur plusieurs décennies alors que l'utilisation des équipements électroniques, par exemple les serveurs informatiques, gros consommateurs d'électricité, s'intensifie.
On a rappelé que la dimension européenne était essentielle et j'observe que le besoin d'harmoniser les politiques se complique des limites pratiques rencontrées pour la mise à niveau des interconnexions, qui pourtant contribuent à l'équilibre des réseaux nationaux en permettant des échanges transfrontaliers d'électricité.
La vision d'Anne-Yvonne Le Dain selon laquelle les terres rares pourraient être à l'origine de goulets d'étranglement susceptibles de freiner la transition énergétique me paraît tout à fait pertinente et l'OPECST a déjà un peu abordé cette question géostratégique lors d'une audition publique en mars 2011.
Quant à une meilleure prise en compte des enjeux énergétiques dans le cadre de la culture et l'éducation, évoquée par Corinne Bouchoux, c'est une évolution qui va prendre un peu de temps.
L'autorisation de publier le rapport est ensuite adoptée à la majorité des membres présents, M. Denis Baupin et Mme Corinne Bouchoux votant contre.
La séance est levée à 20h