Le coût de l'aménagement du domicile des personnes handicapées moteur représente une lourde charge financière et, malgré les aides existantes, le reste à payer demeure très important. Nous le constatons souvent dans nos circonscriptions, certains ont à s'acquitter de factures hors de proportion avec leurs revenus, même pour des personnes aisées. Le complément assuré par cette proposition de loi serait donc bienvenu.
J'ai bien entendu les remarques de notre collègue Martine Pinville, mais elles peuvent se traduire en amendements. J'ai peur en effet qu'un rejet du texte ne bloque toute évolution ou, tout du moins, ne reporte de plusieurs mois la résolution d'un problème réel. Or les personnes handicapées attendent de bénéficier d'une politique sociale substantielle, dont elles ont grand besoin – on n'en fait jamais assez en France pour elles !