L'impact du transport aérien sur le climat – il émet trois fois plus de gaz à effet de serre que la voiture, trente fois plus que le train, et de ce point de vue-là, l'arrivée du TGV à Bordeaux sera très bénéfique, cher Gilles Savary –, a doublé en vingt ans, et il pourrait tripler à horizon 2050. Le secteur du transport aérien doit donc naturellement se préoccuper du niveau et de l'évolution de ses émissions : l'OACI, les États et les compagnies aériennes se sont déjà fixé des objectifs, comme leur stabilisation à leur niveau de 2020 et un gain de 2 % par an d'ici 2050 dans l'efficacité énergétique des aéronefs d'ici 2050. Au-delà des déclarations d'intention, quelles mesures comptez-vous mettre en oeuvre, dans un avenir proche, pour participer à l'atteinte de ces objectifs ?