Actuellement, les suppléments d'apports reçus par une entreprise ne sont pas imposables et ils ne sont pas déductibles de l'assiette de l'impôt de la société apporteuse. Cependant, celle-ci peut réaliser des montages optimisants. Le dispositif proposé par l'article 15 aboutirait à taxer le supplément d'apport chez le bénéficiaire, même si la société apporteuse n'a pas d'intention « optimisante ». En conséquence, des plans de restructuration de capital pourraient être menacés. Je propose une autre option, qui consisterait à taxer, non la société qui reçoit, mais celle qui donne, en interdisant la déductibilité de la moins-value résultant de la cession. L'adoption de cet amendement permettrait de sécuriser d'importantes opérations de restructuration actuellement en cours.