Monsieur le ministre des affaires étrangères, le combat pour l'abolition de la peine de mort vient de loin.
Ici même, en 1834, un député déclare : « L'échafaud ne peut pas être la dernière raison de la justice ». Il s'appelle Lamartine.
Ici même, en 1848, un autre député affirme : « La peine de mort est le signe spécial et permanent de la barbarie ». Il s'appelle Victor Hugo.
Ici même, en 1908, Briand, Clemenceau et Jaurès poursuivent le même combat, en vain.