Au vu des arguments juridiques qui ont été avancés, je vais bien évidemment retirer mon amendement, mais je partage l’avis du président de la commission : il est dommage qu’il soit plus facile de maintenir le gaspillage en matière énergétique et les déperditions d’énergie que de changer la situation. Alors qu’il est nécessaire, le travail dans le sens de l’intérêt collectif est jugé plus durement que le maintien du statu quo. C’est dommageable pour la collectivité.
Il serait donc vraiment important de progresser sur ce point. La prise de décision en matière de comptage de la consommation d’énergie, de tarification ou de travaux doit être simplifiée. Je ne sais pas si cela nécessite de modifier la Constitution, mais s’il faut aller jusque-là, pourquoi pas ? L’intérêt collectif le justifie. Cela permettrait de modifier de manière conséquente et rapide, car il y a urgence, la façon dont sont conçus nos bâtiments.