Mesdames et messieurs les députés, monsieur le député, nous pourrions tous nous retrouver pour saluer ceux qui représentent nos services publics et qui interviennent dans tous nos territoires, quartiers urbains ou territoires ruraux : policiers, gendarmes – j'ai déjà eu l'occasion de le dire hier – et sapeurs-pompiers, à qui j'ai rendu hommage en me rendant au nom du Gouvernement au congrès d'Amiens.
Oui, trop de policiers, trop de gendarmes, trop de sapeurs-pompiers sont aujourd'hui attirés dans des guets-apens. Ils sont insultés, caillassés et on leur tire dessus. Mais pourquoi vociférer, monsieur le député ? Pourquoi mettre en cause la justice ? Vous êtes un parlementaire, je l'ai été, pourquoi mettre en cause la séparation des pouvoirs, le rôle de l'État, le rôle de la police, le rôle de la justice ? (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Pourquoi à tout prix vouloir les affaiblir par vos propos ? Alors que près de vingt lois en matière de sécurité et de justice ont été votées, on est arrivé au résultat que vous êtes en train de décrire ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP. – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Ne croyez-vous pas qu'il faut une autre politique en matière de sécurité et de justice qui permette à la fois la fermeté, la sévérité, la règle républicaine et la justice, une justice adaptée qui doit être sévère ? Et dans le code pénal, quand il s'agit de personnes dépositaires de l'autorité, la justice doit et peut être impitoyable.