Permettez-moi, monsieur le rapporteur général, d'appuyer cet amendement. La création de ce CAS entraîne la restitution à la Grèce des intérêts nés de la souscription d'obligations – qui ne doit être confondue ni avec les prêts directs de 16 milliards d'euros, aujourd'hui interrompus, que nous avons consentis à la Grèce, ni avec les garanties apportées au Fonds européen de stabilité financière puis au Mécanisme européen de stabilité. Cette dépense sera intégralement compensée par une contribution de la Banque de France, qui réduira peut-être d'autant son dividende. Il serait donc utile, monsieur le rapporteur général, que le Gouvernement présente un rapport d'ensemble sur les engagements financiers de l'État pour le soutien au désendettement de la Grèce.