Intervention de Patrick Boissier

Réunion du 18 septembre 2013 à 11h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Patrick Boissier, président de DCNS :

Le coût que j'évoque est l'impact des réductions et des étalements mais ne correspond pas à l'impact final sur l'emploi, qui dépend du reste de notre activité, difficile à évaluer car elle ne concerne pas des séries produites en grand nombre mais un petit nombre d'affaires très importantes. Comme vous le savez, une affaire n'est réputée faite qu'une fois le contrat signé et le premier acompte reçu. Nous avons récemment concrétisé une affaire de Corvette avec la Malaisie et nous avons aujourd'hui un certain nombre de prospects pour les sous-marins et les navires de surface. Par expérience, je reste optimiste jusqu'au dernier moment, et le contrat signé avec le Brésil pour les Scorpène, pour lequel nous n'étions pas donnés gagnants, me donne raison.

J'ai également entendu parler de l'AMI pour les fermes hydroliennes au sujet duquel je n'ai pas d'information nouvelle à apporter.

L'Adroit est un grand succès qui a donné à DCNS une visibilité sur le marché des navires d'une taille inférieure aux frégates, ce qui a certainement facilité la signature avec la Malaisie. L'Adroit a fait ses preuves en mer grâce à la marine nationale qui l'emploie dans différents endroits du globe avec des retombées très positives. Des perspectives sérieuses existent pour des navires de ce type, mais je ne peux pas vous dire avec quels pays tant que les contrats ne sont pas signés. La LPM ne prévoyant pas d'acquisition de navire de ce type, il sera donc vendu s'il trouve preneur. Le contrat de mise à disposition de trois ans signé avec la marine nationale comprend une clause permettant la vente du navire durant cette période, moyennant un préavis.

Le prolongement des Rubis aura des conséquences positives sur la charge de MCO, qui restera à Toulon ; en revanche, la question du lieu du MCO du Barracuda reste ouverte et sera tranchée par les politiques, la DGA et la marine auxquels nous avons communiqué avantages et inconvénients des différentes options envisagées.

En ce qui concerne la grande plaisance, nous avons accueilli à Toulon sept ou huit grands yachts pour entretien, dans le cadre d'un partenariat avec la société Other Angle Yachting, à la satisfaction de ses clients. Il s'agit d'une petite activité de quelques millions d'euros qui assure des emplois. Nous intervenons à Toulon mais pourrions également le faire à Marseille ou à La Ciotat.

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