Monsieur le Président, vous avez parlé d'alliances il y a quelques minutes, et lors de votre dernière audition vous aviez beaucoup insisté sur cet axe de votre stratégie d'entreprise. Vous avez rappelé que le marché américain qui représente 10 milliards d'euros était fermé - pas définitivement mais quasiment -, et que le marché européen de huit milliards d'euros était en décroissance puisqu'il ne représente plus qu'un tiers de la totalité, alors que le Sud Est asiatique, le Moyen-Orient ou l'Amérique du Sud étaient à prendre en considération.
Nous sommes aujourd'hui à deux mois d'un Conseil européen consacré à l'Europe de la défense : quelles propositions feriez-vous pour donner à celle-ci un sens très précis pour nos industries de défense puisque, comme vous l'avez dit, il faudra rationaliser les programmes ? Les Européens n'ont pas les moyens, à l'heure actuelle, de répondre à tous les programmes, et nous savons qu'en dehors de la Grèce et de la Pologne chaque pays s'équipe en fonction de sa production intérieure.