La crise a entraîné une très forte baisse de la demande globale des biens et des services – de l'ordre de 3 à 4 points en France, chiffre comparable à celui observé chez nos voisins –, qui induit des effets collatéraux sur l'offre – faillites d'entreprises et exclusion de nombreuses personnes du marché du travail. Cet enchaînement fait repartir la croissance d'un point plus bas que celui qu'elle avait atteint avant la crise ; il faut donc revenir à une croissance plus forte, ce qui exige d'appuyer la demande et de mettre en oeuvre des politiques d'offre visant à accroître le progrès technique et à favoriser les créations d'emplois.
La baisse des cotisations patronales crée de l'emploi, car elle diminue le coût du travail, protège le profit – faible dans de nombreuses entreprises – et évite des faillites. La diminution de l'impôt sur les sociétés, en soutenant la profitabilité, renforce l'incitation des entreprises à se développer, ce qui stimule les investissements et l'emploi.