Vous avez à juste titre évoqué les ressources exceptionnelles qui viendront compléter les ressources budgétaires classiques sur la période couverte par la LPM. Elles ne sont pas négligeables puisqu'elles représentent environ 1,7 milliard d'euros par an. Parmi les vecteurs d'abondement de ces ressources on trouve le programme d'investissements d'avenir. Louis Gallois a présenté ce plan devant la commission des Finances il y a quelques semaines et votre entreprise y apparaît à deux reprises : concernant un institut d'excellence à Toulouse, et dans le cadre du projet Génome. Quels moyens supplémentaires avez-vous retiré grâce à ces deux programmes ? Avez-vous déjà travaillé, avec la direction générale de l'armement (DGA), le ministère de la Défense ou M. Gallois directement, à la programmation d'autres ressources de ce type dans le cadre de la future LPM ? On peut en effet imaginer qu'en recherche amont voire en R&D, vous pourriez bénéficier d'un certain nombre de moyens supplémentaires.