Concernant l'emploi, la situation était relativement satisfaisante en début d'année, mais elle s'est dégradée au fur et à mesure des retards pris dans la notification des projets du ministère de la Défense. Nous sommes en discussion avec les syndicats pour trouver les moyens de gérer cette baisse d'activité.
Les exportations peuvent permettre de compenser les baisses des commandes de l'État, mais nous n'avons pas encore intégré à nos prévisions la vente du Rafale à l'Inde.
En tout état de cause, nous nous sommes fixé plusieurs principes dans la gestion des changements à venir. D'abord, organiser en priorité la mobilité au sein du groupe et développer les formations susceptibles de qualifier des personnels pour de nouvelles missions. Il s'agit notamment de faire bénéficier nos personnels du relais de croissance que constitue pour nous l'activité d'Airbus, ainsi que la bonne tenue de notre domaine optronique. Toutefois, même si nous avons eu de bonnes nouvelles récemment en matière spatiale, les perspectives globales de charge de travail ne laissent pas présager qu'il sera possible de maintenir notre volume d'emploi total : même en comptant sur les exportations, il nous faudra procéder à des réductions d'effectifs, limitées et contrôlées. Nous avons d'ailleurs conclu une charte avec nos sous-traitants pour piloter de façon cohérente ces opérations.