Contrairement à vos affirmations péremptoires, un rapport du Centre d'analyse stratégique, datant de février 2011, nous apprend que le nombre d'emplois publics financés par l'État en faveur de l'éducation se situe à un niveau intermédiaire par rapport à nos principaux partenaires. En revanche, le taux d'encadrement par élève et étudiant apparaît relativement faible, notamment dans le primaire et le supérieur. Vous évoquez les difficultés de recrutement mais, ce qui est prévu dans le projet de loi de finances rectificative concerne les professeurs des écoles où ces problèmes ne se posent pas. Il sera procédé au recrutement de 1 000 professeurs des écoles, 100 conseillers principaux d'éducation, 50 professeurs dans l'enseignement technique, 1 500 assistants de vie scolaire en faveur des handicapés, 2 000 assistants d'éducation, 500 assistants chargés de la prévention et également de 12 000 contrats aidés : trouvez-vous cela véritablement excessif au regard des besoins qui se font jour dans les établissements scolaires et sachant que ces dépenses sont intégralement financées par des redéploiements de crédit ?