J'en suis d'accord avec vous : l'objectif est de prévenir l'usure prématurée dès les premières années de la vie professionnelle et il faut donc encourager la formation et les passerelles vers des postes de travail moins pénibles. Mais les plus grands spécialistes de la pénibilité au travail que nous avons auditionnés ces dernières semaines, notamment Serge Volkoff et Annie Jolivet, ont insisté sur un fait : il est important que les salariés les plus jeunes exposés à des facteurs de pénibilité puissent bénéficier d'une réduction ponctuelle de leur temps de travail, pour alléger leurs contraintes physiques. Pour l'heure, je retire mon amendement, mais le sujet devra être revu en commission des Affaires sociales.