Il me revient une nouvelle fois le redoutable privilège d'exercer les fonctions de doyen de notre Commission. Afin de compléter le bureau d'âge, il appartient, conformément à la tradition, à nos deux plus jeunes collègues d'assurer les fonctions de secrétaires d'âge ; j'invite MM. Laurent Grandguillaume et Thierry Robert à me rejoindre.
L'ordre du jour appelle la nomination du bureau de la Commission. En application de l'article 39 du Règlement de l'Assemblée nationale, ce bureau est constitué du Président, du Rapporteur général, de quatre vice-présidents et de quatre secrétaires ; sa composition s'efforce de reproduire la configuration politique de l'Assemblée et d'assurer la représentation de toutes ses composantes.
Je rappelle que l'élection du bureau a lieu au scrutin secret. Si la majorité absolue n'a pas été acquise aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour et, en cas d'égalité de suffrages, le plus âgé est nommé. Toutefois, lorsque pour chaque catégorie de fonction le nombre des candidats n'est pas supérieur au nombre de sièges à pourvoir, il n'est pas procédé au scrutin.
Nous débutons par l'élection du nouveau président de la Commission, auquel je céderai dans quelques instants la place. Comme vous le savez, ce même article 39 dispose, à son alinéa 3, que ne peut être élu à la présidence de la commission des Finances qu'un député appartenant à un groupe s'étant déclaré d'opposition.
J'ai reçu la candidature de M. Gilles Carrez, membre du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Y a-t-il d'autres candidats ?
En l'absence d'autre candidature, il n'y a pas lieu d'organiser un scrutin et je proclame donc M. Gilles Carrez élu président de notre Commission.