Le Président Mahmoud Abbas a récemment dit qu'il aimerait revoir sa ville natale – qui est située en Israël –, mais qu'il n'envisageait pas de retourner y vivre. Faut-il voir dans cette déclaration un renoncement de fait au droit au retour ? Ce pourrait être une clé pour débloquer les négociations.
Autre observation : les trois quarts des israéliens sont prêts à accepter un État palestinien, même si – c'est un paradoxe – ce sont les mêmes qui disent qu'ils ne croient pas à la paix.
Au regard de ces éléments, je préfère garder l'espoir. Il nous faut croire qu'une solution est possible.