Je ne voudrais pas perturber le déroulement de la discussion générale, telle qu’elle est prévue par le règlement, mais avec votre permission, monsieur le président, je souhaiterais tout de même dire un mot avant la levée de séance.
Je suis soucieux de la sérénité des débats, non seulement en commission, mais aussi dans l’hémicycle. C’est pourquoi j’estime que certaines observations devraient être évitées, d’autant que leur répétition – car elles ont été répétées, d’où ma réaction – peut devenir blessante. Mme George Pau-Langevin représente le Gouvernement ; elle est, comme on dit, sur les bancs du Gouvernement. Elle est la ministre chargée de la réussite éducative ; or nous discutons précisément d’une proposition de loi ayant trait au code de l’éducation. Une nouvelle fois, elle est l’objet de remarques, qui plus est sans raison d’être : si aucun des ministres en charge de l’éducation n’était présent aujourd’hui, l’opposition pourrait à juste titre le regretter, mais ce n’est pas le cas. J’observe du reste que ce n’est pas la première fois, dans un débat sur l’éducation, que Mme George Pau-Langevin se voit obligée de subir ce genre d’attaques qui, à force d’être répétées, deviennent profondément blessantes.