En 2009, le Gouvernement avait en effet décalé de trois mois la revalorisation des pensions, madame la ministre, suscitant de vives protestations dans les rangs de l'opposition de l'époque. Or aujourd'hui la peine est double – six mois – et la cohérence voudrait que vos protestations soient deux fois plus fortes.
Vous prétendez par ailleurs vouloir préserver le pouvoir d'achat, mais l'allocation logement est gelée pour 2014.
Quant au pouvoir d'achat des retraités, nul besoin d'attendre le PLF, monsieur Sirugue, puisque c'est ici et maintenant, dans ce projet de loi sur les retraites, qu'il se trouve amputé par l'article 4 qui prévoit de décaler du 1er avril au 1er octobre la revalorisation des pensions.