Intervention de Michel Liebgott

Réunion du 1er octobre 2013 à 16h45
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

M. Vigier nous fait faire un tour du monde fort instructif des systèmes de retraite, qu'ils soient par répartition ou par capitalisation. Ce pourrait, en effet, être l'objet d'un colloque. Toutefois, nous discutons aujourd'hui d'un texte précis dont le but est de rassurer les Français, à court terme, à moyen terme et jusqu'en 2035. S'il n'est pas interdit de réfléchir au-delà, le système français d'aujourd'hui est fondé sur la répartition. Il comporte une part de capitalisation sous forme d'assurance-vie, de livrets d'épargne ou même de propriété immobilière, pour éviter d'avoir à payer un loyer lorsque, une fois à la retraite, les revenus sont moindres, sans parler de la possibilité de revente si le domicile est devenu trop grand ou difficilement accessible.

On peut effectivement imaginer bien d'autres modèles. Amendement après amendement, vous présentez un panel de toutes les possibilités, mais il faudra bien que l'on finisse par voter. Vous avez adopté une réforme portant l'âge de la retraite de soixante-deux à soixante-sept ans. Aujourd'hui, on peut ouvrir des droits à soixante-deux ans, mais pour avoir un taux plein, il faut pousser jusqu'à soixante-sept ans. L'allongement de l'âge de la retraite ne permettrait pas la liberté dont parlait le rapporteur tout à l'heure.

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