Je rappelle aussi que, l’an dernier, dans le cadre de la loi sur la refondation de l’école, l’Assemblée a évoqué cette question des rythmes scolaires. Lorsque l’on affirme, année après année, qu’une réforme est nécessaire, il faut bien un jour y procéder. Certes, agir dans l’intérêt des enfants impose un effort aux adultes, et il est clair que l’on devra affronter des oppositions. On le savait avant de commencer. C’est même la raison pour laquelle Luc Chatel avait remis prudemment à la rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires !
Mais ce n’est pas parce qu’une réforme est difficile qu’il ne faut pas la faire, si nous sommes convaincus qu’il y va de l’intérêt des enfants. C’est justement parce que nous n’agissons pas que les choses nous apparaissent extrêmement difficiles ! Or nous ne pouvons pas nous permettre de ne rien faire pour nos enfants. Nous sommes tous d’accord sur l’objectif : les écoles de montagne doivent être respectées.