Intervention de Laurent Marcangeli

Séance en hémicycle du 3 octobre 2013 à 15h00
Dialogue social et continuité du service public dans les transports maritimes — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :

Même si elle a quitté l’hémicycle, je commencerai par répondre à Mme Buffet, qui a multiplié les prises de position et s’est battue, durant toutes ces années, contre les lois précédentes. Je lui décerne au moins la médaille de la constance, dans la défense d’un syndicat – la CGT – et d’une entreprise, à Marseille, dans le droit fil de ses convictions et de celles de son parti politique. Je crois que cela l’honore.

Monsieur le ministre, vous avez affirmé un certain nombre de choses, fort intéressantes. S’agissant de la conflictualité, dont on a beaucoup parlé, vous êtes-vous aperçu que, lors de mon intervention, je n’ai pas dit qu’il y avait trop de conflits sur les lignes, notamment celles qui relient le continent à la Corse. Il est vrai que l’on a connu des périodes très difficiles, voire insupportables. Il est vrai que les gens ont parfois eu peur, notamment avant la première étape du Tour de France : il s’agissait en effet d’un événement extrêmement important tant sur le plan économique que pour l’histoire de la Corse et celle du sport français – c’était la centième édition du Tour. Je dis simplement que ce n’est pas parce qu’il n’y a pas une grande conflictualité qu’il faut oublier un principe fondamental de notre République, en vertu duquel personne ne doit être laissé au bord du chemin. Or, depuis que vous êtes arrivé aux responsabilités, vous n’avez pas porté atteinte aux lois votées par la précédente majorité : cela a été rappelé avec brio par Thierry Mariani. Vous ne l’avez pas fait, parce que vous savez très bien que les Français ne vous laisseraient pas faire ; vous savez très bien que cela fait partie des choses acceptées et appréciées par une grande majorité de Français, et qu’y porter atteinte constituerait une régression dans le domaine de la liberté d’aller et venir, et de la liberté en général.

Évidemment, le fait que je sois corse compte dans cette proposition de loi. À cet égard, je vous prie d’excuser nos deux collègues Camille de Rocca Serra et Sauveur Gandolfi. Vous le savez, s’ils sont absents ce soir, c’est un peu à cause du Président de la République, qui se rend demain à Ajaccio.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion