Mais peu importe : chacun est à son niveau.
Cette proposition de loi me permet d'acter une évolution dans la thérapeutique freudienne de l'UMP, dont je sens qu'elle se décomplexe un peu plus, ce qui est bien, même si ce n'est pas suffisant : à mon avis, il y a encore des progrès à faire ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
J'ai pu constater que M. Copé avait repris l'idée, qui n'avait malheureusement trouvé grâce ni à ses yeux, ni à ses oreilles le jour où je l'avais formulée, d'une suppression pure et simple de l'aide médicale d'État, sauf, bien sûr, dans les cas où se fait sentir la nécessité de soins d'urgence.
Je vais vous dire rapidement, car j'ai peu de temps, pourquoi je considère que l'on doit le faire. J'espère d'ailleurs que vous aurez la courtoisie, vu que nous ne sommes pas très nombreux contre vous, de me laisser m'exprimer. Un jour peut-être viendra où vous ne serez plus qu'un ou deux. Vous comprendrez alors ce que c'est ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.)
La France est endettée et édentée. La faute à qui ? À vous voir visiter les cimetières, on pense que c'est toujours l'ancienne majorité qui est coupable, mais peut-être serez-vous vous-mêmes, un jour, les fossoyeurs.
La France, disais-je, est endettée ; les hausses d'impôt et le déficit de la sécurité sociale sont là pour nous le rappeler, tout parti pris politique mis de côté.
Dans ce contexte, on économise et on impose d'un côté, tandis qu'on soigne gratuitement de l'autre. Je vous le dis donc très simplement, mais évidemment vous allez encore m'insulter et huer : l'hôpital socialiste se fout de la charité des contribuables.