L'amendement tend à adresser un signal à la jeunesse. La pratique des stages pendant les études s'est généralisée, nul ne le conteste, et il suffit de compter le nombre de stagiaires de l'Institut d'études politiques accueillis à l'Assemblée nationale pour se le rappeler. Faut-il continuer de ne pas prendre en compte dans le calcul des retraites cette période pendant laquelle les jeunes gens sont très actifs, au moment où on leur demande de travailler plus longtemps sans leur assurer une pension plus élevée ? Ou faudrait-il interdire les stages, qui ont l'intérêt puissant de faire découvrir les métiers aux étudiants, et dont on sait combien ils sont répandus partout en Europe et notamment en Allemagne ? Exclure les périodes de stage du calcul des retraites, c'est passer à côté du sujet.