On peut tout imaginer, mais c'est à la direction que revient la responsabilité d'organiser des négociations dans un cadre juridique formel – chose qu'elle n'a pas faite. Je n'accuse pas la CGT de nous avoir exclus des discussions car je n'en ai ni la preuve ni le sentiment.
Pour revenir aux questions de Mme Grosskost, on n'avait pas d'autre choix que de rejeter l'accord des 4x8. Allez à la sortie de l'usine Dunlop pour interroger les salariés, et vous comprendrez très vite que cet accord – qui impose de travailler deux matins, deux après-midis, deux nuits, avec un week-end toutes les six ou sept semaines – est tout simplement inhumain.