Je voudrais revenir sur les relations sociales dans l'entreprise. Le rejet de l'accord sur les 4x8, 350 jours par an, proposé par la direction, semble représenter un point de rupture. Or les modifications dans l'organisation du travail d'une entreprise sont chose courante, et il faut parfois se mettre autour de la table pour trouver les bonnes solutions. Quand ils constatent aujourd'hui les conséquences de ce refus – dégradation des conditions de travail et de la santé des salariés, risque de fermeture de l'usine –, les employés ne ressentent-ils pas une forme de regret de ne pas avoir abouti à un accord sur un autre projet – terme que je préfère à celui de contre-projet ? Pensez-vous que la négociation reste possible ? Devant une situation aussi tragique, n'est-il pas temps de renouer le dialogue ? Qu'en pense le personnel aujourd'hui ?