C'est arrivé pour des réunions qui ne l'intéressaient pas ou qui posaient problème pour la suite de la procédure. Nous vivons une guérilla ; même quand on essaie d'adopter une démarche constructive, la volonté d'hégémonie – ou d'exclusivité – du syndicat majoritaire rend difficile de se faire entendre, de porter nos revendications à la direction et d'en entendre les réponses. Mais je ne condamne pas ces comportements, car la violence vient d'abord de la direction. Quand on annonce la fermeture totale d'une usine, cela crée forcément des tensions extrêmes.