On ne m'a jamais transmis de telles informations. Des changements ont eu lieu à la tête de la DCRI et de la direction générale de la police nationale. J'ignore quelles étaient les pratiques antérieures et ne veux d'ailleurs porter aucune accusation : il y a une continuité de l'État. Je suis chargé de la sécurité des Français. Il convient d'observer les règles, notamment de respecter les procédures judiciaires. Les services de renseignement n'ont pas à livrer au ministre de l'intérieur des informations pouvant mettre en cause ses concurrents ou ses adversaires politiques.