Au cours de ces échanges, avez-vous envisagé d'engager une action en justice ? Nous avons hélas constaté qu'il a fallu l'acharnement de Mediapart et de M. Plenel pour qu'une enquête judiciaire soit enfin déclenchée au mois de janvier. Pourtant, les affirmations de Mediapart étaient relativement argumentées, et M. Gonelle a informé le directeur de cabinet adjoint du Président de la République dès le 15 décembre. Ce faisceau d'indices pouvait laissait penser que M. Cahuzac détenait bien un compte en Suisse. Nous sommes très surpris qu'il n'y ait eu aucune réaction à l'époque. La question n'est pas seulement de déterminer si des pressions ont été exercées ou non sur la justice pour l'empêcher d'agir, mais aussi de savoir pourquoi on ne l'a pas saisie.