En toute sincérité, on aurait sans doute pu avoir un avis sur le moment mais c'était impossible puisqu'on ignorait cette procédure ; le seul enjeu important a posteriori reste de savoir si cette enquête fiscale a, d'une façon ou d'une autre, entravé ou fragilisé l'enquête pénale. La réponse est incontestablement négative. Par conséquent, puisque c'était possible en droit et qu'il n'y a pas eu de préjudice dans les faits, que faut-il reprocher à l'administration fiscale ? D'ailleurs, si elle avait choisi de ne pas introduire de procédure, on n'aurait pas manqué de lui en faire grief.