En matière internationale, la prudence impose de s'en remettre à l'expertise juridique. Le sujet, actuellement débattu à l'échelle nationale, se révèle complexe, certains faisant valoir qu'il ne faudrait pas rendre le statut de lanceur d'alerte trop large, en l'étendant à trop d'infractions, au risque de le diluer ou de le faire subrepticement basculer vers la délation. À l'échelle internationale, nous agissons dans le cadre de nos accords bilatéraux ou multilatéraux ; je veillerai à lancer rapidement une expertise sur la question puisque la décision des autorités suisses de placer M. Condamin-Gerbier en détention provisoire ravive le sujet. Je ne sais d'ailleurs pas s'il doit être considéré comme un lanceur d'alerte ; mais il a fourni des informations qui peuvent permettre à la justice d'identifier des incriminations et leurs auteurs.