Un secrétaire de CE connaît la vie des salariés. Il sait combien ils ont sur leur compte en banque. Certains sont en difficulté financière, voire interdits bancaires. Il connaît aussi leur niveau d'études et la situation de l'emploi dans la région. Compte tenu de ces éléments, ma décision a été vite prise. Restait à négocier de bons accords, c'est-à-dire à demander des contreparties, sans mentir aux salariés, parce qu'ils ont le droit de savoir toute la vérité. Ils étaient libres ensuite d'accepter ou de refuser l'accord.