Intervention de Gérald Darmanin

Réunion du 21 mai 2013 à 18h45
Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'État, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

Si un parlementaire ou une personnalité politique éminente fait l'objet d'un contrôle fiscal, l'administration le signale-t-elle au cabinet et, le cas échéant, à vous-même ou au ministre délégué ? Je pose la question non pas à propos de l'affaire Cahuzac, mais de manière générale. Quelle est la pratique ? Cela s'est-il produit au cours de la période pendant laquelle vous avez dirigé le cabinet de M. Cahuzac ?

D'autre part, dans un article du 12 avril 2013, le journal Libération a fait état d'un contrat signé par MM. Cahuzac et Moscovici avec une agence de communication, qu'ils auraient chargé d'organiser leur communication. Si les informations de Libération sont exactes, cette relation contractuelle aurait duré jusqu'à la fin du mois de janvier pour M. Cahuzac. De plus, la conseillère chargée de la communication de M. Cahuzac travaillait directement ou indirectement avec cette agence avant de prendre ses fonctions au sein de votre cabinet. Cette conseillère ou cette agence, rémunérée par Bercy et chargée de la communication de M. Cahuzac en plein coeur de l'affaire, ont-elles pu influencer la manière dont les services fiscaux ont interrogé les banques suisses ou la façon dont M. Moscovici ou son cabinet ont répondu aux parlementaires, à la justice ou, le cas échéant, au cabinet du Président de la République à la suite des révélations de M. Gonelle ?

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