Intervention de Amélie Verdier

Réunion du 21 mai 2013 à 18h45
Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'État, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du gouvernement

Amélie Verdier, directrice du cabinet de M Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du budget :

Je n'ai jamais évoqué la question de savoir ce que devait ou ne devait pas faire l'administration fiscale sur le dossier de M. Cahuzac pendant cette période, ni avec le directeur général des finances publiques, ni avec le ministre de l'économie et des finances, ni avec son directeur de cabinet. Je ne sais rien d'une éventuelle opération « Il faut sauver le soldat Cahuzac ». Si une telle opération a eu lieu, je n'y ai été associée ni de près ni de loin. Je n'ai pas eu connaissance du moindre échange avec le ministre délégué à ce sujet.

Maintenant, si vous m'interrogez sur mon sentiment personnel, dès lors que le ministre délégué m'avait affirmé que les informations de Mediapart n'étaient pas exactes, j'avais évidemment envie que cette affaire s'arrête.

A posteriori, il me semble que l'administration fiscale a fait son travail en lançant une procédure d'entraide fiscale. Le parquet de Paris la mentionne d'ailleurs dans son communiqué du mois de mars. Il faudrait voir ce qu'en dit le parquet, mais je n'ai pas l'impression qu'elle ait ralenti en quoi que ce soit le cours de la justice.

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