On n'a jamais évoqué, en ma présence, la possibilité de faire appel à des services spécialisés. Si tel avait été le cas, je me serais inquiété d'en connaître les raisons et, de ce fait, j'aurais été mis au courant de l'histoire de la cassette.
Il est vrai qu'à l'époque, de par ses fonctions, Jean-Louis Bruguière pouvait demander des expertises, mais jamais de plein droit : il fallait une commission rogatoire, bref respecter les règles. Non, la seule chose qu'il continuait à faire, c'était à préparer ce document de 450 pages pour le procès en appel de Carlos. Il voulait absolument terminer cette affaire ; il n'était pas préoccupé par une quelconque cassette !
Quant aux supports informatiques, il en connaît peut-être un peu moins que moi, mais pas beaucoup plus… Pour l'expertise, il existe des services spécialisés.
Il reste qu'une question n'a jamais été posée : puisqu'il paraît que l'on a dupliqué cette cassette, est-on sûr qu'elle ne l'a été qu'une fois ?