À présent, je peux vous suivre. L'usine d'Amiens- Nord fabriquait des pneus à faible valeur ajoutée, alors que d'autres usines en Europe fabriquaient des pneus à plus forte valeur ajoutée avant 2007. Et la rentabilité de l'usine était mauvaise. Pour ces deux raisons, il fallait qu'elle fabrique des pneus à plus haute valeur ajoutée. Voilà pourquoi le projet de complexe industriel semblait une bonne chose pour la CFE-CGC : une grosse usine avec 2 000 emplois aurait permis au site d'Amiens de revenir dans la course en tête. À charge pour nous ensuite d'accompagner les salariés dans le changement et d'améliorer l'organisation des 4x8. Pour nous, l'accord des 4x8 devait être signé car il était synonyme d'investissements et de pneus à haute valeur ajoutée. Nous n'avons donc pas compris que le syndicat majoritaire d'Amiens-Nord s'y oppose, d'autant qu'il l'avait accepté à Amiens-Sud.