Intervention de Catherine Charrier

Réunion du 3 septembre 2013 à 15h00
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Catherine Charrier, secrétaire, CFE-CGC du comité central d'entreprise, CCE de Goodyear Dunlop Tires France :

Comme je l'ai indiqué dans mon propos liminaire, ce plan de départs volontaires a été négocié exclusivement par la CGT qui a refusé que les autres organisations syndicales interviennent. La CFE-CGC a accepté l'inacceptable – être tenue à l'écart – dans l'intérêt du personnel : pour permettre la signature de ce plan.

J'ai très peu d'éléments sur la façon dont celui-ci a été négocié. Au cours de la négociation, une ou deux présentations intermédiaires de ce PDV ont été faites en CCE où des montants nous ont été présentés. Pourquoi ce PDV a-t-il échoué ? Pour une raison que j'ignore, d'un seul coup la CGT n'a plus voulu le signer. À l'époque, elle a argué du fait qu'il s'agissait d'un PSE déguisé puisque les gens partaient de l'usine. Il ne faut pas se leurrer : tout le monde savait depuis le début – et la CGT la première – que l'objectif était de vider l'usine.

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