Intervention de Catherine Charrier

Réunion du 3 septembre 2013 à 15h00
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Catherine Charrier, secrétaire, CFE-CGC du comité central d'entreprise, CCE de Goodyear Dunlop Tires France :

Oui. La CGT d'Amiens-Nord a demandé le boycott de la consultation, a volé et détruit le matériel de vote, a intimidé les personnes qui ont tenté d'organiser cette consultation. Celle-ci s'est tenue en dehors de l'usine. Le délégué syndical central de la CFE-CGC de l'époque, M. Marc Jonet, au moment de proclamer les résultats sur les marches de l'inspection du travail d'Amiens, a été frappé par un membre de la CGT d'Amiens-Nord devant les caméras de télévision. Cela vous donne une idée de l'intimidation que pouvaient déjà subir à cette époque ceux qui étaient en désaccord avec la CGT.

Forte de ce résultat – 73 % d'avis favorables –, la CFE-CGC a signé l'accord. Or un accord peut être frappé d'opposition par le syndicat majoritaire : c'est ce qu'a fait la CGT.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion