J'ai remis au ministre le jeu de fiches sans leur apporter la moindre modification. L'idée sous-jacente, en confiant l'instruction aux services de base, était d'apporter une garantie de professionnalisme : il s'agit, si j'ose dire, de « leurs » contribuables, et ils avaient l'habitude de ces dossiers.
J'ai donc remis les documents au ministre sans faire de commentaire particulier, mais en lui rappelant qu'il devait informer les autres membres du Gouvernement de l'existence de cette procédure, afin que ces derniers se rapprochent de l'administration fiscale. Très peu de temps après, je n'étais plus en fonction, et on entrait dans une autre phase, celle de la mise en oeuvre, par les services, du traitement du dossier de chacun des ministres.