Pardonnez-moi si je suis redondant, mais nous tentons de dissiper tous les doutes.
Nous avons appris la semaine dernière qu'à la suite de la réception fortuite d'une conversation sur un répondeur téléphonique, des informations avaient été transmises à la direction régionale des impôts de Bordeaux, laquelle aurait réclamé le dossier de Jérôme Cahuzac par l'intermédiaire du bureau dont vous avez parlé. Ce dossier serait resté au sein de la direction régionale entre 2001 et 2007. À cette occasion, ainsi qu'au moment de la circulation du rapport de M. Garnier, dont vous avez affirmé ne pas avoir eu connaissance, des informations auraient pu remonter vers l'administration centrale.
Lorsque vous étiez directeur général des finances publiques, M. Cahuzac n'était pas un inconnu : il a été président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, puis ministre du budget. Aviez-vous le moindre soupçon, le moindre doute sur la détention par ce dernier d'un compte en Suisse ou ailleurs à l'étranger ? Si oui, en avez-vous informé votre successeur, M. Bezard, lorsque vous avez quitté vos fonctions, le 5 août 2012 ?