Les deux sites devaient partager une enveloppe d'investissement de plus de 50 millions d'euros. Il ne s'agissait d'ailleurs que d'un point de départ : ainsi, Amiens-Sud – qui devait recevoir 26 millions – en est aujourd'hui à quelque 44 millions. Ce n'est pas le refus des 4x8 qui nous a conduits à sanctionner l'usine d'Amiens-Nord en la privant de pneus ; mais sans les 4x8, nous n'avons pas pu obtenir les investissements liés au projet de réorganisation du temps de travail, qui devaient permettre l'adhésion du personnel. Or, sans investissements, nous en restons à une gamme de pneus vieillissante qui ne correspond plus aux besoins du marché, et ne pouvons plus produire les pneus à haute valeur ajoutée pour lesquels il existe une demande.