Non. Fort heureusement, nous n'avions que très rarement affaire à des dossiers de personnalités en vue. Dans toute ma carrière, qui a duré 39 ans, le cas ne s'est présenté que deux fois. Mais sans même parler des élus, lorsque le dossier paraissait sensible, nous en parlions très naturellement avec le chef de service, ne serait-ce que pour bénéficier de son expertise sur la façon dont l'enquête devait – ou non – être menée.
En outre, M. Cahuzac n'avait pas, à l'époque, la notoriété qu'il a acquise depuis. À nos yeux, il ne s'agissait que d'un député parmi d'autres, qui briguait la mairie de Villeneuve-sur-Lot.